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RETOUR SUR LA VISITE D'UNITE DE PRODUCTION DE GAZ VERT, SURGERES

Retour sur la visite de l'unité de production de Gaz Vert à Surgères

La première visite du mois de septembre était consacrée à l'énergie verte, avec une visite de l'unité de méthanisation et de production de gaz vert d'Aunis Biogaz à Surgères, organisée en partenariat avec GRDF.

La première partie a permis de faire un point d'étape sur le développement des gaz verts et les perspectives du gaz, avec un focus sur la Nouvelle Aquitaine. 

Les énergies stockables, des énergies nécessaires pour faire face aux pics de consommation.

L'objectif de cette matinée était d'explorer avec pragmatisme et objectivité l'importance des énergies stockables dans le mix énergétique, pour répondre notamment aux pics de puissances hivernaux. Le gaz (vert) fait donc partie de ces énergies, à même de répondre aux besoins périodiques de pics de consommation. L'objectif étant de réduire la part de gaz naturel (fossile), au profit de gaz 100% vert à horizon 2050 avec un gisement mobilisable importante.

 

La présentation a ainsi abordé la question de l'importance des énergies stockables dans le mix énergétique français et détaillé l'intérêt de la méthanisation, en tant que production d'énergie verte locale et solution de traitement des déchets.

Les échanges ont notamment porté sur la capacité de production en regard des autres sources de production, la question de la gestion des déchets et biodéchets, aux potentiels de raccordement à venir liés aux règlementations mais également répondre ou déconstruire les idées reçues sur le sujet. 

La matinée s'est poursuivie avec une visite des plus instructives de l'unité de méthanisation, sur l'ensemble du cycle de transformation des déchets verts en biométhane.

Sortir des énergies fossiles et développer le potentiel des énergies vertes, à travers plusieurs types de production. 

Selon GRDF, le potentiel de production de gaz vert en 2050 est évalué à 420 TWH, à travers plusieurs types de production :

- la méthanisation : filière mature et en développement

Le méthane de synthèse (méthanation, pyrogazéification*, gazéification hydrothermale**

- L'hydrogène

Cette capacité permettrait de couvrir 100% des besoins en gaz en 2050 (évaluée entre 300 et 350 TWH). 

 

La variété des profils du public a soulevé de nombreux points techniques, nature des biodéchets, nuisances, capacité de production, mais aussi d'échanges avec le responsable de sites sur les solutions d'optimisation de la performance énergétique de ces unités ou de potentiels ouvertures aux solutions d'autoconsommation locales.
 

Une matinée riche en partages et en échanges. Merci à nos intervenants et aux participants pour leur intérêt et l'interaction dans les échanges et au plaisir de vous retrouver sur nos prochains événements. 

 

Pour en savoir plus sur le sujet : Clément Dupé, Ingénieur Efficacité Energétique, Délégation Marché d'Affaires

 

Galerie photos

 

* Pyrogazéifier consiste à chauffer les déchets à plus de 1000 degrés en présence d’une faible quantité d’oxygène.

En dehors du résidu solide, l’ensemble du déchet est ainsi converti en gaz. La pyrogazéification correspond à la production de biométhane de 2e génération. Ce procédé viendra compléter celui de la méthanisation traditionnelle mais son développement industriel ne pourra être envisagé avant plusieurs années.

** Ce procédé thermochimique à haute pression (210 à 300 bar) et haute température (360 à 700°C) convertit la biomasse humide en gaz de synthèse : un mélange composé principalement de CH4 (méthane), H2 (hydrogène) et CO2 (carbone).

 

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